Le coût social de la propreté à la “bonne heure” dans trois contextes - Université Sorbonne Paris Nord Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2018

Le coût social de la propreté à la “bonne heure” dans trois contextes

Résumé

Depuis l’ouvrage d’Ariès (1960) sur l’apparition d’un « sentiment de l’enfance », il s’est formé une tradition de penser les conditions de vie des enfants dans différents contextes en termes de « modèles d’enfances ». Sans nier la force euristique de cette tradition, la présente communication propose de l’interroger en s’appuyant sur une recherche doctorale en cours qui étudie, dans une approche qualitative, les normes et les pratiques de l’éducation de la « propreté » auprès des professionnel.le.s de la petite enfance et des parents en France, en Norvège et en Russie. Comment rendre compte de la stratification sociale des formes de child-rearing étant donnée que les conceptions de l’enfance sont fluctuantes au cours des trajectoires de la parentalité ? Si ces conceptions sont culturellement fondées, comment comparer la parentalité au niveau international ? Il s’agira de montrer l’intérêt de déplacer le regard des idées au sujet de l’enfance sur les ressources sociales (temps, moyens économiques, réseaux d’entraide) qu’ont les parents pour réaliser leurs tâches et composer avec les contraintes institutionnelles.

Domaines

Sociologie
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-04031662 , version 1 (16-03-2023)

Identifiants

  • HAL Id : hal-04031662 , version 1

Citer

Victoria Chantseva. Le coût social de la propreté à la “bonne heure” dans trois contextes : Inégalités d’un apprentissage de la maîtrise du corps au-delà des définitions sociales de l’enfance. Penser les inégalités dans l’enfance, Le réseau de Sociologie de l’enfance de l’AISLF, Nov 2018, Paris, France. ⟨hal-04031662⟩
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