Influence and dynamics of marginalization: Making and unmaking dominant norms in light of algorithmic logics
Influence et rapports de minoration. Faire et défaire les normes dominantes à l'aune des logiques algorithmiques
Résumé
From a transnational, socio-economic, and intersectional perspective, this issue aims to examine the dynamics of marginalization at play in the world of "influence," in light of the constraints shaping valuation strategies and algorithmic logics. Recognizing the economic strategies that are often embedded within—and sometimes concealed behind—influencing activities, as well as the specific constraints tied to these valuation processes, the question is twofold: on the one hand, it is about understanding how marginalization dynamics—social relations of gender, race, class, or age—contribute to "structuring" content; on the other hand, it is about examining the role influencers play both in perpetuating and deconstructing dominant norms and categories (gendered, racial, generational, etc.), while taking into account the digital industries, the specific nature of platforms, and algorithmic logics, which are seen as actors in either reinforcing or disrupting these norms.
Depuis une perspective transnationale, socioéconomique et intersectionnelle, l’enjeu de ce dossier est d’interroger les rapports de minoration qui se jouent dans le monde de l’« influence » au regard de contraintes qui président aux stratégies de valorisation et aux logiques algorithmiques. Prenant acte des stratégies économiques qui se trouvent, et parfois même se dissimulent derrière l’activité d’influence et les contraintes propres aux enjeux de valorisation, la question est double : d’une part, il s’agit de s’interroger sur la façon dont les rapports de minoration, c’est-à-dire les rapports sociaux de genre, de race, de classe ou d’âge… contribuent à « structurer » les contenus ; de l’autre, il est question d’interroger le rôle qu’exercent les influenceurs·euses tant dans la reconduction que dans la déconstruction des normes et catégories (genrées, raciales ou générationnelles…) dominantes en faisant cas des industries du numérique, de la spécificité des plateformes et des logiques algorithmes, perçues comme autant d’actants dans l’ébranlement ou la reconduction de ces normes.