The influence of the physical environment and enriched gardens on the health of old people living in geriatric institutions
L’influence de l’environnement physique et de jardins enrichis sur la santé des personnes âgées vivant en institution gériatrique
Résumé
The increasing life expectancy, the prevalence of age-related diseases and the dependency of the elderly are putting increasing pressure on geriatric institutions. While the environment has gained a major share in societal issues, the environment in institutions suffers from a crucial lack of image and capacity to respond to resident’s health and quality of life issues. Identifying what in the physical environment of the aged person is likely to preserve their capacities and improve their health and quality of life is a growing question mobilizing major research effort. This work is based on an environment research tool- named enriched environment- studying its effect on the brain's perception centres and on the health of laboratory mice. The work carried out over several decades on the enriched environment has produced significant positive answers to questions of major interest for geriatrics, such as the preservation of cognitive capacities, mood and sleep disorders.
The aim of this research programme was to transpose the knowledge acquired on the enriched environment into the physical environment of geriatric institutions. After having established, through a literature review, a synthesis of the relations between the physical environment in institutions and the health markers of the residents, this work made it possible to found the concept of "enriched garden". It intended to extend this mission of improving the environment for the benefit of those who live there.
A pilot study conducted in 4 nursing homes (NH) recruiting 120 residents with advanced Alzheimer's disease, produced very encouraging results with an improvement in cognitive abilities and functional independence for participants encouraged to visit an enriched garden, compared to a control group and a group encouraged to visit a conventional garden. A qualitative study exploring the spatial appropriation that the resident establishes with their environment highlighted the important potential of the “enriched garden” to contribute to a sense of home and well-being.
The “enriched garden” can represent a research setup for many issues of interest in geriatrics and can enable work exploring the effects of the environment on residents' health and quality of life.
L’allongement de la vie, la prévalence de maladies liées à l’âge et de la dépendance des personnes âgées exercent sur les institutions gériatriques une pression croissante. Alors que l’environnement a pris une part majeure dans les questions sociétales, celui des institutions souffre d’un défaut crucial d’image et de capacité à répondre aux enjeux de santé et de qualité de vie des résidents. Identifier dans l’environnement physique de la personne âgée ce qui est
8 susceptible de préserver ses capacités, d’améliorer sa santé et sa qualité de vie participe d’un questionnement croissant et d’efforts de recherches importants. Ce travail s’appuie sur un dispositif de recherche des effets de l’environnement - appelé environnement enrichi - sur les centres de perception du cerveau et sur la santé de souris de laboratoires. Les études menées depuis plusieurs décennies sur l’environnement enrichi ont produit des réponses positives significatives apportées par ce dispositif à des questions d’intérêt majeur pour la gériatrie, telles que la préservation des capacités cognitives, les troubles de l’humeur et du sommeil.
Ce programme de recherches visait à transposer dans l’environnement physique des institutions gériatriques, les connaissances acquises sur l’environnement enrichi. Après avoir établi par une revue de littérature une synthèse des relations entre l’environnement physique en institution et les marqueurs de santé des résidents, ce travail a permis de fonder le concept de « jardin enrichi » destiné à prolonger cette mission d’amélioration de l’environnement au profit de ceux qui y vivent.
Une étude pilote conduite dans 4 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes a porté sur 120 résidents atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé et a produit des résultats très encourageants avec une amélioration des capacités cognitives et de l’indépendance fonctionnelle des participants incités à fréquenter un jardin enrichi, comparés à un groupe contrôle et un groupe incité à fréquenter un jardin conventionnel. Une étude qualitative explorant l’appropriation spatiale que le résident établit avec son environnement a souligné la potentialité du « jardin enrichi » pour contribuer au sentiment d’être chez soi et au bien-être.
Le « jardin enrichi » peut représenter un dispositif de recherches pour de nombreuses questions d’intérêt en gériatrie et peut permettre de réaliser des travaux explorant les effets de l’environnement sur la santé et la qualité de vie des résidents.
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